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Le logement adapté, un tremplin vers le logement ordinaire – Rapport de la DREES

Le logement adapté, un tremplin vers le logement ordinaire – Caractéristiques et parcours résidentiels des personnes logées dans les foyers de jeunes travailleurs (FJT), les foyers de travailleurs migrants (FTM) et les résidences sociales.

Fin 2016, 159 000 personnes étaient logées dans un logement dit « adapté ». Ce chiffre recouvre des réalités sociales et institutionnelles très différentes selon la catégorie de logement adapté concernée. Pensé à l’origine comme une étape intermédiaire au cours d’une trajectoire résidentielle, le logement adapté a normalement vocation à mener les personnes vers le logement ordinaire autonome (c’est-à-dire en étant soi-même locataire ou accédant à la propriété), qu’il s’agisse d’un logement social ou non.

Environ un tiers des occupants présents au 1er janvier 2016 ont quitté leur logement durant l’année 2016. Néanmoins, des disparités très importantes sont à noter entre les FJT et les résidences sociales ex-FJT et les FTM et les résidences sociales ex-FTM. Cette différence s’applique également sur la durée de séjour au sein de ces établissements.

Les personnes ayant vécu antérieurement dans un logement social et qui sortent de logement adapté retrouvent, dans leur très grande majorité, une place au sein du parc locatif social. Pour ceux qui en ont été expulsés, l’accompagnement offert dans le cadre du logement adapté permet d’apporter de nouvelles garanties aux bailleurs sociaux. Souvent considéré comme le premier maillon d’un parcours résidentiel, les FJT n’offrent pas systématiquement une sortie ascendante à leurs résidents.

Les devenirs résidentiels des occupants de logements adaptés sont très contrastés également selon leur statut professionnel. Les personnes ayant une activité professionnelle sont surreprésentées parmi les accédants au logement ordinaire autonome. À l’inverse, les personnes au chômage ou inactives dépendent plus fortement de leurs réseaux de solidarité pour obtenir un hébergement temporaire et sont davantage exposées à leur sortie à des situations de « sans-abrisme ».

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